Parce que, vraiment.
Parce que tu as peur, parce que tu es lâche
Tu te caches
Derrière ces
barrières de connard affiché
De cette image tu te
complais
Tu te détestes
pourtant
Mais seulement ainsi tu
te sens vivant
Dans la destruction, dans
l'inconstruction
Ce que tu appelles
passion
Peur de construire ce que
tu ne pourrais détruire
Tu m'ouvres les portes
pour sortir
Peur des espaces clos
Peur de t'affronter, peur
que ce soit beau
Pas le beau que tu
conçois
Celui que tu ne connais
peut-être pas
Ferme-les, assume-toi,
déshabille-toi
Montre-moi
Mais non car tu ne
pourrais plus fuir
Tu échappes à
ta vie, peur de ce qu'elle a à t'offrir
Parce que ton indécision
ne me retient pas
J'ouvre la porte, avance
d'un pas
Je m'enrichis de
nouvelles bouches, nouvelles chaleurs, de nouveaux mots
Parce que tous sont
uniques, parce que je vois le beau.
Complètement avec
chacun et chacun qui complète
Ma vie, mon dé à
mille facettes
Chaque coup je gagne et
tu me perds
Tu n'as pas mis de
frontières, je suis légère
J'ai mille hommes de ma
vie, hommes de mon lit
Pour vivre vraiment
et parce que le vrai ment.